Conférence de Suzanne Cervera, historienne
Suivie du concert des étudiants de l’Académie de musique Sorru in Musica, église Sainte-Célestine.
En 1798, durant la bataille d’Aboukir entre les marines française et britannique, Giocante de Casabianca, moussaillon de 12 ans, reste à son poste comme son père le souhaitait alors que le navire a pris feu. Il refuse de partir tant que son père ne lui en donne pas l’ordre. Malheureusement, Luc-Julien-Joseph Casabianca, commandant du navire « L’Orient » est mort au combat et, alors que tous les canons ont été abandonnés, Giocante périt dans l’explosion du vaisseau lorsque les flammes atteignent la poudre à canon.
Alfred de Vigny dans « Servitude et grandeur militaires, livre III » évoque Giocante et place dans la bouche de Bonaparte ces mots « je n’aime pas que l’on emmène ses enfants ; je ne l’ai permis qu’à Casabianca et j’ai eu tort».
Le poème de Felicia Hemans « Casabianca » ou « The Boy Stood on the Burning Deck » relate ce fait d’armes
Le romancier américain William Dietrich, Prix Pulitzer, raconte longuement dans son best-seller, « Les pyramides de Napoléon », la mort pathétique de Giocante.
Puccini, Verdi, Carlos Gardel, Leoncavallo, Offenbach, Lehar
Soliste FLORIAN LACONI (ténor)
Orchestre Paris Classik avec et sous la direction de Bertrand Cervera
Helene Zulke (violon)
Jae-Won Lee (violon)
Caroline Cervera (violon)
Bertrand Cervera (violon)
Marc Olivier de Nattes (violon)
Adriana Ilieva (alto)
Miwa Rosso (violoncelle)
Philippe Noharet (contrebasse)
Stéphane Petitjean (piano)